Tu n’utiliseras point le Comic Sans, sixième partie.

« Tu privilégieras la lisibilité au style, dans une composition. »

Les multitudes de possibilités offertes en matière de design peuvent nous faire oublier, à nous, graphistes ou amateurs, le réel but de notre travail en cours.

Certains maquettistes ont tendance, parfois, à appliquer énormément de styles typographique différents sur la même page. Ils sont appelés dans le milieu :  »Régis à dix polices ». Seulement, cette approche rend très difficile la navigation dans le texte et la compréhension du contenu. C’est déplaisant à regarder, cela rends la lecture pénible et ne donne pas forcément envie de s’attarder sur une page ou un projet visuellement confus.

Si tout le public suit le même raisonnement, le graphiste aura échoué dans sa mission.

Rester simple, pertinent et respecter les mots et le meilleur moyen de faire un bon travail.

Tu n’utiliseras point le Comic Sans, cinquième partie.

 » Tu apprendras que les polices à la mode ne sont pas toujours celles qui prévalent  »

Toute vie est emplie d’erreurs et de regrets (pas seulement, mais quand même…)

Je suis sure qu’on s’en est déjà tous voulu au moins une fois pour le réveil (vous savez, celui qu’on décale toutes les cinq minutes en espérant être au top !) qui nous retarde pour le boulot, l’école ou une rendez-vous.

Ou encore, peut-être, ce verre. Celui qui est strictement défendu par la p’tite voix dans notre tête mais fortement recommandé par le cour de la soirée.

Enfin bref. Comme vu dans la quatrième partie, certaines polices sont à la mode. Et comme dis dans la quatrième partie, ce n’est pas à nos gouts personnels de décider d’une police. C’est le boulot du cerveau ça !

La mode, Dans le graphisme comme ailleurs, ce n’est que très éphémère. La police Curlz, par exemple, pourra vous paraître pop et délirante ! Sans doute parce qu’elle le sera d’ailleurs. Mais jusqu’à quand ?

Tu n’utiliseras point le Comic Sans, quatrième partie.

 » Tu n’utiliseras pas la dernière police à la mode pour chaque nouveau projet. »

Souvent, une nouvelle police vous paraîtra indispensable. L’important est de réfléchir au fait que toutes les situations exigent une police adaptée.

Par exemple, n’allez pas joyeusement placer une police pleine de spirales et de jeux de profondeur dans l’insigne d’un établissement de pompes funèbres. Ce n’est que très, très peu sérieux.

Pour reformuler plus justement, la question devrait-être :  » Cela plaira-t-il à mon client ?  »

N’étant même pas une étudiant ( Pas encore !), je ferais bien entendu attention à ça mais sans doute pour mon propre apprentissage du graphisme en général.

Dans tout les cas, réfléchissez bien au contexte du travail que vous voulez fournir et ne vous laissez pas trop influencer par vos choix personnels.

 

Tu n’utiliseras point le Comic Sans, troisième partie.

<< Tu apprendras la classification typographique : Humane, Garalde, Réale. >>

Lors du choix de votre police d’écriture, il est normal que vous vous laissiez guider par vos ressentis quant a son aspect. Seulement, connaitre un minimum de choses sur la manière dont sont regroupées, classifiées, les polices de caractères, vous aides à prendre des décisions plus mûrement réfléchies.

Les polices  »Réales », par exemple, du milieu du XVIII ème siècle sont des versions élégantes, plus raffinées et faciles à lire. On y trouve par exemple la  »Baskerville », ou, plus connu, le  »Times new roman ».

Les  »Humanes », elles, remontent à la fin du XV ème siècle et sont nettement plus fantaisistes, stylisées et plus grasses également, de manière à les rendre plus efficaces en grandes tailles. Le Script, le Gothique, le Mécane, etc.

Alphabet Gothique :

 

gothique police

Voilà pour cette troisième partie.

Tu n’utiliseras points le Comic sans, deuxième partie.

<< Tu n’utiliseras point le Zapf Dingbats >>

Pour reprendre la formule du livre, un bon design est une affaire de bons ingrédients.

Un bon cuisinier nécessitera des meilleures épices, des légumes les plus frais et des viandes les mieux assaisonnées. Un mauvais cuisinier, quant à lui, choisira d’acheter un gâteau pré-cuisiné et de le mettre au four 12 minutes 30… C’est pareil pour le design.

<< Ma mère serait-elle capable de concevoir cela ? >>

Voici la question que l’ont devrait se poser avant de créer une police. En effet, à moins qu’elle ne soit une graphiste notoire, votre chère maman utilisera sans doute du Zapf Dingbats pour une invitation à son bridge hebdomadaire car il s’agit en effet d’une police bien dessinée et possédant un excellent pedigree… Mais encore une fois, elle est omniprésente.

<< Tu vénéreras les polices classiques >>

Tout d’abord, une police  »classique » n’a pas nécessairement 100 ans d’âge. Si c’était le cas, n’importe quelle police associée à un style graphique important de l’histoire serait considérée comme  »classique ». Or ce n’est pas le cas. Donc, c’est faux.

L’archer par exemple, utilisé dans le livre, est un bon exemple de police d’écriture récemment devenue classique.

D’après l’auteur, la révolution numérique a mis à notre disposition des milliers de polices, pour la plupart mauvaises, à notre disposition. Il affirme également que pour lui, les vrais classiques restent les polices ayant traversées sans problèmes majeurs la transition de l’ère du plomb à l’ère numérique.

Bon, c’est tout pour l’instant.

 

Tu n’utiliseras point le Comic sans, premiers chapitres.

Cet article va donc porter sur les premiers chapitre du livre  »Tu n’utiliseras point le Comic Sans. Les 365 lois du design graphique. » par 4 auteurs : Sean Adams, Peter Dawson, John Foster et Tony Sheldon.

avant de commencer sérieusement l’analyse du bouquin : Qu’est-ce-que le Comic Sans ?

Le Comic Sans n’est rien plus qu’une police d’écriture très, très, populaire… Voila. Créée à la toute base par Vincent Connare pour Microsoft, c’est désormais l’une des polices d’écriture les plus (mal) utilisées.

Je ferais bien une description détaillée du préface mais, sincèrement, je vous conseille de lire le livre, ça vaut clairement mieux.

001 / Tu utiliseras le Comic Sans de façon ironique :

Il est important de retenir qu’on PEUT utiliser le Comic Sans. Pas trop, pas n’importe comment, mais on peut. Pour plaisanter.

Seulement, les chances de se faire comprendre avec cette police sont assez basse, excepté si le public auquel vous vous adressez est principalement constitués de graphistes…

Beaucoup de personnes à qui la question  »Pourquoi aimez-vous utiliser le Comic Sans ? » a été posée répondent :  »Parce qu’elle n’a rien d’une police d’écriture ». Quelle meilleure raison de ne PAS l’utiliser ?!?

002 / Trop vu ! :

 »Tu accepteras l’emploi du Times New Roman »

Crée en 1931 pour le journal  »The Times », c’est son omniprésence qui lui ôtera par la suite toute sa personnalité. Elle reste malgré tout incroyablement utile dans beaucoup de situations. VRAIMENT beaucoup. Les curriculums vitae par exemple.

De plus, si ce n’est pas une police intéressante, pourquoi est-elle utilisée en de si nombreuses circonstances ?

Voilà, voilà, c’est tout pour l’instant. A plus !

 

présentation !

Bonjour à vous, utilisateurs (pour l’instant inexistants). Mon nom est Gilda Vonlanthen, je suis actuellement âgée de 15 ans, je vis en Suisse (à Lausanne) où j’ai dernièrement terminé dernièrement ma scolarité obligatoire.

Je n’ai pas pour habitude de tenir un journal ou quoi que ce soit mais là, ça pourrait s’avérer utile par la suite, alors je me lance.

Une tentative ratée d’entrée en école m’a fait réfléchir longuement à la suite de mon parcours artistique. En effet, il y à quelques mois de cela, j’ai tenté les admissions de l’eracom (école romande d’art et communication), malheureusement sans succès. C’est pourquoi cette année, moi qui ne suis motivée ni par les grandes études universitaires, ni par un éventuel apprentissage en maçonnerie ou jardinage, je décidai de reprendre ma vie en main. (Moi, certes… Mais aussi mon père, ma mère, ma psy, etc.)

Je vais prochainement partir en Angleterre, à Eastbourne, dans le but d’apprendre l’anglais (évidemment). Le matin je serais en école. L’après-midi, je le passerai le nez plongé dans les bouquins d’art en de design, les mais pleines de traces de stylos bic et de traces de crayon gris F, HB, 2H ou encore 6B.

Je pars le 5 septembre 2015 et je reviens le 18 décembre 2015.

Les admissions débutent entre janvier et février.

Je serai à l’eracom en août prochain.